Depuis le dimanche 13 octobre, les joueurs de la sélection nigériane se sont retrouvés dans une situation critique, bloqués à l’aéroport de Benghazi, en Libye, pendant plus de 16 heures.
En attente d’un vol pour leur match de qualification à la CAN 2025, ils dénoncent des conditions inacceptables : pas de logement, ni de nourriture, et un traitement qu’ils jugent indigne. Le capitaine de l’équipe, William Troost-Ekong, a exprimé son indignation sur les réseaux sociaux, affirmant que leur avion a été détourné et que les portes de l’aéroport ont été verrouillées.
« Nous sommes laissés sans connexion téléphonique, sans nourriture ni boisson. C’est un comportement honteux. En tant que capitaine, nous avons décidé que nous ne jouerions pas ce match. La CAF doit prendre en compte ce qui se passe ici », a-t-il déclaré.Victor Osimhen, l’un des joueurs phares de l’équipe, a également pris la parole, critiquant le traitement infligé à ses coéquipiers et appelant les instances du football à intervenir.
« Je suis déçu par ce traitement injuste. C’est inadmissible et inhumain. Nous restons unis, plus forts que jamais », a-t-il écrit.La situation a suscité des accusations de « déstabilisation » de la part des autorités libyennes, les joueurs craignant que cette situation ait pour but d’affaiblir leur moral avant le match. Le climat de mécontentement grandissant parmi les Super Eagles soulève des questions sur l’intégrité de l’organisation de cette rencontre.
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