Le ‘Front coral’, quatrième navire à quai sur la plateforme de Sèmè, est prêt à embarquer du pétrole nigérien. Le chargement a débuté le mardi 8 octobre 2024, vers 13 heures. Ce nouveau rythme de chargements se produit alors que les différends entre le Bénin et le Niger restent partiellement non résolus.
Ce chargement de brut, réalisé via le pipeline, marque une avancée vers la normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays. Car malgré le fait que la Cedeao ait levé les sanctions, le Niger a décidé de maintenir ses frontières fermées pour « des raisons de sécurité », ce qui a des répercussions négatives sur les échanges commerciaux terrestres et la mobilité des populations des deux côtés.
Cependant, le secteur pétrolier semble opérer de manière autonome. Les exportations de brut continuent via le port de Sèmè, une infrastructure clé pour le Niger, qui, en tant que pays enclavé, dépend des corridors béninois pour l’exportation de ses ressources.
Par ailleurs, selon les observateurs les discussions diplomatiques entre le Bénin et le Niger se poursuivent, avec l’objectif de trouver des solutions durables aux litiges existants, notamment la fermeture de la frontière terrestre, qui a été instaurée suite aux sanctions de la CEDEAO après le coup d’État de juillet 2023.
C’est quoi même le problème de ces journalistes qui sont devenus des releveurs ou pointeurs (y compris le correspondant de RFI à Cotonou) chargés de compter le nombre de navires ayant chargé le pétrole nigérien au port de Sème Kpodji.
Laissez svp ces opérations prévues du fait de la construction même du pipeline, se dérouler dans sa normalité, au lieu d’en faire à chaque fois un « scoop » à 2 balles.
Point final