Après plus de trois ans de mise en œuvre, le projet VaRRIWA a permis aux quatre pays participants—Bénin, Burkina Faso, Sénégal et Togo—de surmonter plusieurs défis liés à la recherche et à l’innovation. L’heure est à l’évaluation pour envisager l’après VaRRIWA.
Dans le cadre de cette dynamique, un atelier se tient à Cotonou du 7 au 10 octobre pour évaluer et consolider les acquis, afin d’assurer la pérennité de la valorisation des résultats de recherche et d’innovation dans l’espace ouest-africain.
Ce projet, soutenu par l’Union Européenne et dirigé par un consortium comprenant l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), a été conçu pour remédier au faible taux de valorisation de la recherche en Afrique de l’Ouest.
Pour Simone Céramicola, représentant de l’Union Européenne, même si VaRRIWA touche à sa fin, il est crucial de pérenniser les acquis dans les pays concernés et de partager cette expérience avec d’autres pays de la sous-région. “Vous avez accumulé un patrimoine d’expérience qui peut être bénéfique pour toute l’Afrique de l’Ouest.
Il est essentiel de transformer cette expérience en un plan d’actions durable pour établir un système de valorisation efficace des résultats de la recherche dans la région”, a-t-il déclaré “Ce projet a financé 14 initiatives de valorisation de la recherche et de l’innovation, incluant 4 projets de formation sur la propriété intellectuelle, 8 projets d’accompagnement des innovateurs, ainsi que 2 projets de réseautage”, a expliqué le professeur Honorat Satoguina, Directeur de l’ABVRIT.
VaRRIWA a été marqué par des réalisations significatives, notamment le renforcement des capacités de 1 635 acteurs de la recherche et de l’innovation dans les domaines de la protection, de l’adoption et de la valorisation des résultats de recherche.Philippe Lalèyè, représentant la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, a ajouté que le projet a également permis la mise en place de deux dispositifs de formation en ligne, offrant un accès continu à des ressources pédagogiques de qualité pour les acteurs de la recherche.
De son côté, le représentant du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a affirmé que le Bénin s’engage à consolider ces acquis, soulignant que la science est un pilier fondamental du développement durable.
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