Ce lundi 7 octobre 2024, Ferolle Akueson et Romeo de Montaguere ont comparu devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) dans une affaire d’escroquerie sur Internet. Les deux jeunes hommes sont soupçonnés d’être des collaborateurs de Steve Amoussou, alias Frère Hounvi.
La Cour a décidé de reporter son verdict sur la mise en liberté provisoire au 11 novembre 2024. De plus, elle a convoqué des experts du Centre national d’investigation du numérique (CNIN) pour fournir des éclaircissements supplémentaires sur les éléments techniques présentés à l’audience.
Bien qu’ils aient été exonérés des accusations de harcèlement informatique initialement portées contre Frère Hounvi, Ferolle Akueson et Romeo de Montaguere demeurent inculpés pour escroquerie. Leur avocat, Maître Aboubacar Baparapé, a plaidé pour leur mise en liberté provisoire, arguant que le parquet spécial ne dispose pas de preuves solides pour justifier leur inculpation.
Cependant, le ministère public a opposé une fin de non-recevoir à cette demande, soulignant les incertitudes qui persistent dans le dossier. L’accusation repose sur des preuves extraites de leurs téléphones, montrant des échanges présumés incriminants, révélant ainsi des activités en ligne suspectes, selon les autorités. Face à ces accusations, Ferolle Akuson , qui se présente comme programmeur, et Romeo de Montaguere, photographe, ont rejeté les charges.
Romeo a déclaré que les données incriminées étaient issues d’une enquête personnelle qu’il menait sur la cybercriminalité pour un projet de sensibilisation. Il a précisé qu’il cherchait à produire un élément éducatif sur les dangers de la cybercriminalité, affirmant : « Je me suis mis dans la peau d’un cybercriminel sans l’être. »
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