Le 16 septembre 2024, Cotonou a accueilli des représentants de plusieurs États africains, ainsi que des organisations régionales et internationales, pour signer une déclaration commune en faveur de la lutte contre la pollution de l’air.
Cette déclaration, visant à renforcer l’utilisation des données satellitaires pour la surveillance des gaz à effet de serre (GES) et de la qualité de l’air, marque un engagement collectif pour un développement durable sur le continent.Réunies à la veille du 16e Forum des utilisateurs d’Eumetsat en Afrique, les parties prenantes ont souligné l’importance d’une surveillance efficace des GES pour soutenir les initiatives mondiales, telles que l’Accord de Paris et les Objectifs de développement durable.
La déclaration de Cotonou appelle à une mise en œuvre rigoureuse de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, en insistant sur la nécessité d’une surveillance en temps réel des flux de GES.Les signataires ont également plaidé pour le renforcement des capacités africaines à intégrer ces technologies, afin d’assurer leur durabilité et leur appropriation par les pays africains.
La mise en place d’un réseau de stations de télédétection à travers le continent a été évoquée pour calibrer et valider les données satellitaires, fournissant ainsi des mesures pertinentes au niveau local.Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une coopération plus large avec l’Union européenne, en alignement avec la Vision commune du sixième sommet UE-UA.
Les participants ont exprimé leur volonté de collaborer pour élaborer un plan d’action concret et constituer un groupe de travail dédié à la mise en œuvre de cette déclaration.
L’engagement des signataires souligne l’urgence de renforcer les capacités des pays africains à utiliser efficacement les outils de surveillance des GES.
La pollution de l’air a été identifiée comme une menace majeure pour la santé publique en Afrique, et la déclaration de Cotonou vise à établir un programme africain pour un air pur, promouvant la collecte et le partage de données, l’éducation et la sensibilisation.
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