Au Bénin, le secteur de la Santé a connu d’importantes avancées au cours des huit dernières années. Le jeudi 19 septembre 2024, le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpati, a présenté un bilan détaillé lors de l’émission dédiée à la reddition de comptes du programme d’action gouvernemental 2021-2026.
Depuis 2016, le gouvernement de la rupture a investi dans des infrastructures modernes, notamment en créant une unité d’IRM et en acquérant un nouveau scanner de grande capacité au CNHU-HKM. Le CHUD de Borgou à Parakou a également été équipé d’un scanner performant, avec des commandes similaires pour le CHUD Ouémé à Porto-Novo et le CHD Zou à Abomey.
De plus, plusieurs hôpitaux à Ouidah, Lokossa, Malanville, Djougou et Abomey ont reçu de nouveaux appareils de radiographie, et plus de 500 échographes multifonctions ont été répartis dans près de 100 établissements de santé.Pour répondre à la pénurie de lits, le gouvernement a également acquis des lits supplémentaires pour les centres hospitaliers universitaires, départementaux et hôpitaux de zone.
Entre 2016 et 2024, 2 753 professionnels de santé ont été recrutés, incluant 471 médecins, 984 infirmiers et 445 sages-femmes. Grâce à ces recrutements, toutes les maternités disposent aujourd’hui d’au moins un agent de santé qualifié, et 113 centres de santé de commune ont un médecin attitré.
Le gouvernement a octroyé des bourses à plus de 300 agents dans diverses spécialités médicales, tant au Bénin qu’à l’étranger, pour renforcer l’offre de soins. De plus, un nouveau processus de recrutement pour 796 agents supplémentaires a été lancé.L’accès aux soins chirurgicaux a également été amélioré grâce à des missions de chirurgie foraine, qui ont permis d’opérer gratuitement environ 10 000 patients sur l’ensemble du territoire depuis 2016. Près de 9 000 interventions gratuites pour la cataracte ont été réalisées dans une trentaine de communes.
Le gouvernement a renforcé les mesures de gratuité existantes, investissant près de 22 milliards de francs CFA depuis 2016 pour des soins liés au paludisme et aux césariennes.Concernant les infrastructures, plus de 40 ambulances ont été acquises entre 2016 et 2020, avec 188 nouvelles ambulances commandées pour septembre 2024 afin d’améliorer le système de référence des malades.Le Centre hospitalier international de Calavi (CHIC), un hôpital moderne de près de 500 lits, sera opérationnel d’ici la fin de l’année 2024, offrant des équipements de pointe pour diverses pathologies.
D’autres centres de santé et hôpitaux de zone sont en cours de construction ou de réhabilitation dans plusieurs communes.Aujourd’hui, plus de 3 000 relais communautaires et 82 agents de santé communautaire qualifiés sont déployés dans 10 communes. Près de 500 agents de santé communautaires supplémentaires et 12 000 relais communautaires seront recrutés d’ici la fin de l’année pour couvrir les 67 autres communes. Le ministre Hounkpati a précisé que cette politique de développement de la santé devrait coûter environ 100 milliards de francs CFA sur les sept prochaines années.
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