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Élimination de la violence et du harcèlement dans le monde du travail : les médias mobilisés pour soutenir la ratification de la convention n° 190 de l’OIT

Le 5 août dernier à Cotonou, un point de presse a été organisé pour renforcer la mobilisation des médias en faveur de la ratification de la Convention n° 190 de l’Organisation internationale du Travail (OIT), qui vise à éliminer la violence et le harcèlement dans le monde du travail. Malgré son adoption en 2019, cette convention n’a été ratifiée que par 44 pays, dont 9 en Afrique.

Christian M. Houngbo, responsable de projets au Bureau Afrique de CNV Internationaal, a exprimé le souhait de renforcer les liens entre les médias, les syndicats et les organisations de la société civile pour promouvoir un environnement de travail exempt de violences sexistes. Cette initiative fait suite à un séminaire continental sur le genre et la Convention n° 190, tenu à Cotonou du 2 au 4 août, et à la Conférence biennale des femmes des syndicats africains de la CSI-Afrique, qui s’est déroulée du 6 au 8 août.Les progrès réalisés dans plusieurs pays africains, dont le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali, la Mauritanie et le Niger, ont été salués par Dr Ghislaine Saïzonou-Broohm, du département Egalité et Protection sociale de CSI-Afrique.

Elle a toutefois appelé à poursuivre les efforts de plaidoyer, sensibilisation et formation pour encourager les 45 pays restants à ratifier la convention et intégrer la recommandation R206 de l’OIT. Dr Saïzonou-Broohm a exprimé l’espoir que, d’ici cinq ans, au moins la moitié des pays africains auront ratifié la C190. L’Afrique du Sud, la Centrafrique, le Lesotho, l’Ile Maurice, la Namibie, le Nigeria, l’Ouganda, le Rwanda et la Somalie ont déjà ratifié la convention.

Pour le Bénin, elle a noté que la procédure de ratification est « très avancée », avec l’exposé des motifs actuellement examiné par le Conseil des ministres. Ayicha Amoussa, présidente de la commission nationale des femmes de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (COSI-Bénin), a souligné les travaux préliminaires réalisés sur les avantages et les implications législatives de la ratification.

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