Le 8 août 2024, Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU pour les Territoires palestiniens, a accusé Israël de « génocide » contre les Palestiniens suite à une nouvelle frappe aérienne sur la bande de Gaza. Cette attaque a ciblé l’école Al Tabaeen, située dans le quartier El Daraj à l’est de Gaza, qui servait de refuge aux déplacés palestiniens.
Le bombardement a causé la mort de plus de 100 personnes, marquant un tragique ajout aux victimes déjà élevées du conflit. Albanese a dénoncé ces attaques sur le réseau social X, affirmant que l’entité sioniste commet un génocide « un quartier à la fois, un hôpital à la fois, une école à la fois, un camp de réfugiés à la fois », et a critiqué l’indifférence internationale face à cette situation. Elle a également exprimé des regrets pour l’« incapacité collective à protéger les Palestiniens en respectant le droit international ». Depuis le début des frappes israéliennes le 7 octobre 2023, Gaza a subi d’énormes pertes.
Les autorités palestiniennes de la santé rapportent au moins 39 699 morts et plus de 91 722 blessés, principalement des femmes et des enfants, avec des milliers de disparus. Plus de 280 martyrs ont été tués dans des frappes sur 14 écoles depuis le 6 juillet 2024. Le bombardement de l’école Al Tabaeen porte à dix le nombre d’écoles ciblées récemment, selon les autorités palestiniennes. Josep Borrell, chef de la diplomatie de l’Union européenne, a exprimé son horreur face à cette escalade de violence, qualifiant ces frappes d’injustifiables et condamnant fermement les attaques sur des installations abritant des civils.
Ce tragique événement souligne l’intensification du conflit et la crise humanitaire qui continue de se développer dans la bande de Gaza, faisant appel à une réponse internationale urgente pour mettre fin à la violence et protéger les populations civiles.
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